Prendre son mal en patience puis consulter si la sensation persiste, vous n'avez pas le choix !
C'est sans doute le remède naturel le plus efficace pour se rétablir après un mal de terre.
Ce mal des transports peut survenir, par exemple, après une croisière en Patagonie où la mer, surtout en approche du Cap Horn, peut être assez agitée et les vagues impressionnantes.
Cette sensation de tangage n'est pas forcément liée à la mer, mais plutôt au mouvement qu'occasionne de nombreux moyens de transports.
Que ce soit après un vol en avion, en train ou même en voiture, ce mal des transports apparaît assez vite une fois les pieds sur la terre ferme et immobile.
En attendant de retrouver votre équilibre, découvrez combien de temps le phénomène peut durer (en moyenne), et pourquoi le tangage peut encore durer.
Pour les cas les plus sérieux victimes de MdDS, il existe des solutions !
Le mal de terre après le mal de mer : pas toujours !
Bien souvent, les passagers qui embarquent sur un navire de croisière s'interrogent et prennent leurs dispositions pour éviter et lutter contre le mal de mer.
Mais certains ignorent que vertiges et autres symptômes désagréables peuvent survenir au retour. Ce phénomène, communément appelé le mal de terre, arrive parfois, mais il n'est pas systématique.
Vous pouvez avoir éprouvé un mal de mer terrible durant votre voyage avec nausées, maux de tête, vertiges au programme, et que ce fameux mal de débarquement ne survienne pas ensuite.
Tout comme cette nausée et tout autre syndrome peut intervenir une fois à terre après un voyage doux et agréable pour vous malgré la houle.
Rassurez-vous, il existe des méthodes pour s'en débarrasser. Même si dans la grande majorité des cas, la patience sera le meilleur des remèdes.
Symptômes du mal du débarquement ? Causes du mal de terre après le bateau ?
Perte d'équilibre, sensation désagréable dans les endroits confinés et notamment les petites pièces comme les salles d'eau, sentiment de tanguer et d'être encore sur le bateau : voilà pour les festivités qui attendent ces malheureux passagers qui ont décidé de jouer les prolongations en mer sans le vouloir.
En cause ? Des petits cristaux de carbonate de calcium - appelés otolithes (illustration ci-dessus) que nous avons tous dans l'oreille interne et qui nous jouent des tours.
Ces derniers mesurent les différents mouvements du corps dans l'environnement et contribuent donc à notre équilibre. Après avoir passé quelques jours en mer, il peut leur falloir un peu de temps pour se re-calibrer et donc vous rééquilibrer dans votre environnement, la terre ferme.
Il est à noter que des facteurs comme le stress, le manque de sommeil et la fatigue, une alimentation peu équilibrée peuvent augmenter le risque de présenter ce mal de débarquement.
Mal de terre : des troubles variables d'une personne à une autre
En parcourant sur Internet quelques témoignages de passagers sujets à ce type de symptômes, on se rend compte assez vite que les durées sont variables.
De quelques heures pour les moins sensibles à plusieurs semaines pour certains malheureux passagers. Notons tout de même qu'une large majorité de personnes n'a pas à supporter ce type de sensation post-croisière.
Après un bref sondage réalisé au sein de l'équipe de Voyages d'exception, seule une personne y a été sujette, cela sur une durée de 4 jours. En moyenne, cette sensation peut durer jusqu'à 8 jours.
Mais il arrive que ce mal de terre joue les prolongations durant plusieurs semaines.
Découvrez une vidéo de présentation de ce mal du débarquement abordé dans l'émission Allô Docteurs. Vous y trouverez réponses à cette question…
Notons également que même des passagers qui ont l'habitude de naviguer peuvent y être sujets, tout comme des primo-croisiéristes ne ressentiront jamais rien.
Précisons enfin que la durée passée en mer n'a pas forcément d'incidence sur la durée de cette instabilité lors du débarquement.
Si la grande majorité des passagers ne subit pas ce type désagrément, que faire si cela vous arrive ?
C'est grave docteur ce mal des transports ?
Votre retour de voyage ne se passe pas comme prévu et vous ne savez plus quoi faire ? Partez du principe que cela ne devrait pas durer trop longtemps.
Toutefois, si cela commence sérieusement à vous handicaper dans votre quotidien après quelques semaines passées à tanguer, plusieurs solutions s'offrent à vous.
Repartir en croisière fait partie de celles-là, mais vous le savez, les meilleures choses ont une fin.
Nous vous le disions, pour le membre de notre équipe qui a été sujet à ce désagrément, il lui aura fallu 4 jours pour voir disparaître totalement cette sensation.
La patience aura donc été son remède et aller chez un médecin n'aurait pas servi à grand-chose puisque ce dernier lui aurait demandé d'attendre que ça passe.
À noter que la croisière suivante sur laquelle il a embarqué ne lui a occasionné aucun mal de débarquement ensuite.
Passées quelques semaines à tanguer, ou si cela vous incommode avant, le mieux est de contacter un oto-rhino-laryngologiste (ORL) qui vous examinera ou vous prescrira un médicament selon votre état de santé (certains évoquent le Stugeron, le Tanganil et le Betaserc).
D'autres passagers sont également passés entre les mains d'un acupuncteur qui a réglé le souci au bout de quelques séances. La fasciathérapie est également une piste à étudier.
Tout comme la physiothérapie peut atténuer après quelques séances de rééducation du système vestibulaire.
MdDS (mal de débarquement) : un trouble neurologique encore à l'étude
Soyons honnêtes, un simple mal des transports qui disparaît aussi vite qu'il est apparu ne doit pas se voir affubler d'un tel sigle et de tels termes médicaux. Les hypocondriaques comprendront.
Par contre, quand ce mal du débarquement persiste durant une - très - longue période, l'analyse médicale se doit d'être poussée.
Errance médicale, prise de médicaments pas forcément pertinente, dépression, troubles divers… quand le mal des terre devient ingérable, nous vous recommandons de vous orienter vers la Fondation MDDS.
De même que le visionnage de cette vidéo qui donne un aperçu de ce que peuvent éprouver les personnes concernées par le MDDS.