Numéro 10 : plus une seule place pour les excursions
Si vous envisagez de réaliser les excursions organisées par la compagnie, veillez à réserver à l’avance. Certaines d’entre elles sont particulièrement prisées et sont prises d’assaut par les passagers. Alors bien sûr, vous pourrez toujours vous débrouiller par vous-même, et organiser les escales, mais il se peut que la note soit plus salée, « l’expédition » plus compliquée d’un point de vue du transport et moins accessible au niveau culturel. Sachez-le, il vous est possible de réserver des excursions à l’avance, cela même dès la réservation de votre croisière. Cela vous évitera les mauvaises surprises ou même les longues files d’attente au bureau des excursions. Mais il y a bien pire que cela…
Numéro 9 : excès de mojito en mode mer agitée
Ne surestimez pas votre capacité de résistance à l’alcool dans un environnement marin. Une fois sur le bateau, on peut être tenté de fêter son embarquement avec son conjoint, ses amis ou ses collègues. Et quelle mauvaise nuit vous passerez si en plus d’abuser d’apéritifs et autres digestifs, la mer se décide à jouer les troubles-fête. Jetez toujours un œil sur votre journal de bord, vous y trouverez les prévisions météorologiques et maritimes. Si vous y apercevez de gros nuages noirs et la mention « très agitée », reportez votre petite fiesta.
Numéro 8 : ne pas supporter le goût de l’eau
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, l’eau est une denrée rare sur un bateau de croisière. L’eau, vous en trouverez bien sûr dans la salle de bain de votre cabine, et elle est tout à fait potable. Seulement, il est possible qu’un petit goût de javel se fasse sentir lorsque vous la boirez. Si cela ne vous dérange pas plus que ça, tant mieux pour vous, et pour être tout à fait précis, tant mieux pour votre porte-monnaie ! Dans le cas contraire, attendez-vous à payer le prix fort. Chez Costa par exemple, il vous en coûtera plus de 30 euros pour un pack de 13 bouteilles. Voilà qui pique un peu pour de l’eau plate.
Numéro 7 : n’avoir qu’un short à enfiler à la soirée de gala
La croisière se plaît à entretenir certaines traditions, et celle du dress-code en fait clairement partie. N’imaginez pas que vous pourrez échapper à cette règle, car si vous débarquez en tenue de sport ou trop décontractée lors des dîners au restaurant, vous ne passez pas inaperçu… en pas de la meilleure des manières. Renseignez-vous avant de partir afin de ne pas vous sentir mal à l’aise tous les soirs. Car oui, tous les soirs, il vous faudra faire un effort vestimentaire. Mais finalement, ce n’est pas si désagréable, non ?!
Numéro 6 : penser que le bateau vous attendra
Quand on vous dit « tous à bord à 18h00 », c’est bien parce que le bateau partira à cette heure quoi qu’il arrive. Que vous soyez simplement en retard, qu’on vous kidnappe, que vous ne retrouviez pas votre chemin, le résultat sera le même et le navire partira sans vous ! Vous ne rencontrez pas ce souci si vous partez en excursion, par contre le mauvais scénario peut se présenter si vous partez par vos propres moyens. Prévoyez large, repérer bien votre chemin de retour, et tout se passera bien. Quelques précautions valent mieux qu’un billet d’avion et des tracasseries pour rejoindre le bateau à l’escale suivante.
Numéro 5 : accoucher sur un bateau de croisière
Il faut le savoir, un navire de croisière n’est pas équipé - médicalement - pour accueillir des nouveau-nés. Et les compagnies sont particulièrement strictes sur l’accueil des femmes enceintes en croisière. Si un bébé décide toutefois de pointer le bout de son nez plus tôt que prévu, cela signifie que ce dernier est clairement prématuré et qu’il nécessite des soins que le bateau ne pourra peut-être pas lui offrir. Cela est d’ailleurs récemment arrivé à une croisiériste américaine pour qui les choses auraient pu mal tourner.
Numéro 4 : vous retrouver envahi par les bambins
Et puisqu’on parle d’enfants, intéressons-nous maintenant au format supérieur avec ces hordes de têtes blondes qui envahissent les ponts et les piscines du bateau. C'est certain, les compagnies bon marché ont plus tendance à accueillir des familles et les membres les plus jeunes (et les plus bruyants) de ces dernières. 2 choses à fuir si vous voulez éviter la cacophonie juvénile : les vacances scolaires, et surtout les piscines durant ces périodes. À ne pas négliger si vous recherchez un minimum de confort acoustique durant vos vacances.
Numéro 3 : ne pas vous entendre avec vos voisins de table
Voilà un point qui angoisse certains passagers au plus haut point. Et pour cause, les places définies dans les restaurants du soir sont bien souvent fixes pour toute la semaine. Alors, certaines compagnies proposent des formules pour des tablées plus intimistes, mais ce n'est pas le cas le plus fréquent. Alors, on vous souhaite de bien vous entendre avec vos voisins sinon ça risque d'être compliqué pour la semaine. N'oubliez pas de lire notre guide dédié, ça peut vous être utile en cas de souci.
Numéro 2 : expérimenter les pires avaries du bateau
Si vous vivez ce qui suit, vous allez presque regretter les petits soucis évoqués ci-dessus. Pour rappel, il y a 2 dangers majeurs que l'équipage (et vous-même) devez absolument éviter. La voie d'eau dans la coque est le problème le plus redouté, même si les bateaux les plus modernes ne couleront pas aussi facilement que par le passé. Pour vous en convaincre, nous vous conseillons la lecture de ce papier très intéressant sur le sujet. L'autre danger, c'est l'incendie à bord. Et tout est fait pour l'éviter.
Numéro 1 : tomber à l’eau
On vous gardait le scénario le plus dramatique pour la fin, car celui-ci peut clairement être fatal pour celui qui le vit. Certains en réchappent, d'autres périssent. Pour ces malheureux derniers, soit ils trépassent lors du contact avec l'eau (considérez qu'au-delà du 10e pont pour une chute, ils ne peuvent s'en sortir), soit ils ne sont pas retrouvés en mer. Sachez qu'une fois qu'un homme a été déclaré à la mer, le capitaine du bateau lance une procédure pour faire revenir le navire à l'endroit exact où l'alerte a été donnée, et cela en très peu de temps. Cela suffit parfois... ou pas !
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