Groenland, Spitzberg, Arctique canadien… Les croisières polaires à destination du Grand Nord fascinent et intriguent en quête de souvenirs mémorables.
Entre iceberg, ours polaire et expéditions en zodiac, découvrez dans cet article les coulisses de la croisières polaire.
Rythme de navigation, programme d'excursions, accompagnateurs à bord, l'aventure polaire à bord d'un bateau n'aura plus aucun secrets pour vous.
Un petit groupe d’aventuriers, loin du tourisme de masse
Bien souvent, lorsque le mot croisière est prononcé, lui sont assez souvent associés les mots « mégapaquebot », « personnes âgées » ou encore « tourisme de masse ».
N’en déplaise aux détracteurs les plus virulents, les « Croisières Exploration » n’ont rien à voir avec ces qualificatifs erronés.
Et pour cause, la navigation dans cette zone est très spécifique et les navires en capacité de s’y rendre n’ont rien à voir avec les paquebots pouvant accueillir plusieurs milliers de personnes.
Lorsque vous embarquez pour une croisière vers le Grand Nord, la taille des navires est d’autant plus raisonnable que les places en deviennent rares.
Par exemple, l’Ortélius - bateau sur lequel nous partons à destination du Groenland - ne peut accueillir que 134 personnes, dont 100 passagers et 34 membres d’équipage. On est loin des croisières de masse tutoyant les 6000 personnes.
Conséquence directe de ce faible nombre de passagers, un ratio élevé (2,94 passagers/équipage dans le cas de l’Ortélius), comprenez un service et une sécurité de haut niveau.
En outre, un petit groupe de personnes aura plus de facilités à tisser des liens et à échanger durant le voyage.
Quand le voyage retrouve ses lettres de noblesse
À quoi ressemblait le voyage lorsque l’industrie du tourisme a pointé le bout de son nez ? Sûrement pas à un concentré de services et à d’innombrables festivités qui rythmaient la vie des vacanciers.
En optant pour une croisière dans le Grand Nord, vous retrouvez l’essence même de l’aventure, celle-là même qui retrouvera ses lettres de noblesse lors de ces quelques semaines passées sur des terres et mers réellement dépaysantes.
Car la vue d’un fjord, d’immenses blocs de glaces et d’iceberg sous un ciel d’une pureté éclatante ne peuvent laisser indifférent le voyageur.
C’est certain, partir vers le Grand Nord est un voyage qui ne ressemble à aucun autre et qui vous laissera une trace indélébile.
Aller à la rencontre de la faune sauvage dans son environnement naturel
Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez observé des pingouins, manchots et autres animaux évoluant d’habitude dans les sphères les plus difficiles d’accès de notre globe ? Sur un écran de télévision ? Derrière les grilles d’un zoo ou d’un aquarium en milieu urbain ?
Pourtant, cette faune polaire majestueuse l’est d’autant plus lorsqu’elle évolue dans son milieu naturel. Être au plus proche d'une faune sauvage dans son écrin naturel, tel est l’un des objectifs de votre croisière. Et voilà à quoi cela pourrait bien ressembler…
Quitter la frénésie des milieux urbanisés et se recentrer sur soi-même
Stress, embouteillages, actualité toujours plus préoccupante… les facteurs anxiogènes sont nombreux et ont tendance à se multiplier.
Partir vers de tels horizons est un excellent moyen de décrocher de son quotidien, et ainsi de se retrouver. Retrouver un équilibre, retrouver ses objectifs de vie, voire les réévaluer face une nature qui impose le respect et une relativité certaine.
Certains disent que de prendre de la hauteur sur les événements permet de mieux affronter l’adversité. Partir au Pôle Nord ne peut que s’inscrire dans cette logique de la vue d’ensemble, celle qui témoigne à la fois des forces et faiblesses d’une nature parfois malmenée.
S’instruire, appendre, évoluer dans le milieu étudié
Ce n’est pas le tout de se rendre sur les plus beaux sites du Grand Nord, encore faut-il que vous compreniez réellement l’environnement dans lequel vous évoluez.
C’est pourquoi les « Croisières Exploration » que nous organisons se font toujours en compagnie d’intervenants polaires hautement qualifiés. Les compétences de ces experts sont diverses, et toujours complémentaires.
Au programme des expertises qui seront de la croisière (selon la destination), on trouve la glaciologie, la géologie, le naturalisme, l'histoire, l'ornithologie, l'enseignement, la recherche, la biologie marine, la météorologie…
Point commun pour tous ces experts qui tiendront des conférences captivantes : ils sont tous francophones
Une expérience de navigation unique
C’est certain, naviguer dans le Grand Nord n’a rien d’une promenade de santé… du moins pour le personnel naviguant.
L’itinéraire est là, mais les imprévus météorologiques et/ou glaciaires sont aussi sur la feuille de route.
Des changements peuvent donc intervenir selon les conditions, car le personnel a certes l’objectif de montrer aux passagers les plus belles routes de cette vaste zone, mais accorde à sa priorité à la sécurité de tous.
On est tout de même loin des conditions extrêmes dans lesquelles naviguaient les explorateurs d’antan, car les outils modernes sont là.
Les briefs de sécurité feront également partie de votre voyage, surtout au début. Et il vous sera - heureusement - impossible de vous y soustraire. Et cela sera tout aussi valable pour vos excursions en Zodiak et en hélicoptère.
En plus des traditionnels exercices de sécurité, vous pourrez être amené à visiter la passerelle (centre de commandement du navire) ainsi que la salle des machines.
Des peuples, des glaces et des records
Certes, vous ne trouverez pas sur ces « terres » pléthore d’édifices historiques témoignant d’un passé d'une infinie richesse. Mazis plutôt les traces des exploits des hommes sur ces territoires extrêmes.
Voilà maintenant plus d’un siècle que les 2 pôles de notre planète ont été foulés par des explorateurs hors-normes.
Même si les relevés de position exacte sont absents, on date à 1909 la première apparition de l’Homme au Pôle Nord. L’Américain Robert Peary et son équipe auraient donc précédé les pas d’autres courageux explorateurs, à l’instar de Roald Amundsen et Umberto Nobile qui l’ont survolé en ballon dirigeable - avec certitude cette fois - en 1926.
Puis, ce fut le tour d'Ivan Papanine (Union soviétique) qui l’atteignit en avion 9 années plus tard, et encore de Wally Herbert (Grande-Bretagne) qui s’y rendit en traîneau à chiens en 1969.
Aujourd’hui, ces vastes zones affichent des densités de population très faible, et les modes de vie des habitants, où chasse et pêche sont légion, sont bien connus des historiens et autres guides.
C’est ces derniers que vous pourrez notamment retrouver sur nos « Croisières Exploration » dans le Grand Nord.