Avant de partir en croisière en Alaska et d’en découvrir toutes les richesses naturelles et animalières, vous devez bien comprendre que le soleil, la lumière et donc la température jouent un rôle majeur dans le comportement des animaux d’Alaska.
Ce pays est une terre d’extrêmes.
L’hiver, le froid sévit et seuls les ours polaires déambulent sur le sol gelé à la recherche de proies. L’été, on assiste à un véritable réveil de la nature et des animaux qui l’habitent.
Certes, le printemps et l’automne sont là, mais ces saisons ne sont que des transitions, car elles subissent chacune la brutalité du passage de l’été à l’hiver.
En Alaska, la nature est reine : ce qu’un voyageur verra prendra d’abord la forme d’immenses plaines, rivières, banquise arctique, forêts ou de montagnes majestueuses teintées de blanc.
Ce n'est qu'en prenant le temps ou en étant guidé par des experts de la région que vous pourrez assister au merveilleux spectacle de la faune locale.
La rudesse hivernale de l’Alaska, un monde animal en sommeil
Nous vous le disions, on voit les prémices de l’hiver alaskien dès l’automne. À cette période, les autochtones partent à la pêche à la baleine pour subsister durant l’hiver.
Ils profitent de la migration de plus de 10.000 individus qui se dirigent vers le nord pour se reproduire.
Les ours kodiak, attirés par la prise des villageois, profitent des restes laissés à distance par ces derniers.
Les saumons aussi ont effectué leur migration. Certains sont arrivés à destination, d’autres ont terminé leur vie dans l’estomac de grizzlis venus les chasser jusque dans la rivière, et enfin ceux qui ne sont pas parvenus à migrer finissent gelés et font office de repas pour les aigles.
Précisons qu’en automne, l’Alaska est le pays qui compte le plus d’aigles au monde ! Puis les jours perdent de leur durée, au profit de nuits de plus en plus longues et froides.
Une nuit dominante qui fait la place belle aux aurores boréales, aux températures glaciales, aux cours d’eau gelés qui disparaissent sous d”épais manteaux de neige et de glace, et à une banquise qui se (re)forme.
L’immense zone alaskienne prend alors des allures de monde fantôme, un royaume étrange où règnent les ours blancs qui recherchent inlassablement leur prochain repas à l’aide de leur odorat surdéveloppé.
Jusqu’au printemps qui signe sans doute la période la plus intéressante pour ce territoire nord-américain…
Printemps, été : un écosytème en pleine ébulition
Imaginez une terre en sommeil durant de longs mois (8 pour être tout à fait précis) mais qui enferme en son sol une multitude de graines capables de recouvrir de fleurs sublimes et d’herbages des centaines de milliers de kilomètres carrés.
Voilà le spectacle auquel vous allez pouvoir assister si vous vous rendez dans cet état américain au printemps et à l’été. C’est majoritairement à cette période que les touristes visitent l’Alaska, bien leur en a pris !
Ils découvrent alors un véritable feu d’artifice biologique, où la faune et la flore s’épanouissent de concert. Une terre qui se réchauffe, c’est de la glace qui fond et qui vient alimenter cours d’eau et rivières qui sillonnent un peu partout.
C’est aussi une banquise qui se fragmente et s’éloigne, le retour des marées. Tout cela contribue à offrir de l’espace aux animaux. Saumons sauvages, crabes, lamproies, truites arc-en-ciel, tarpons du nord, morses… reprennent leurs droits, pour le plus grand bonheur de prédateurs tels que l’ours brun qui se doit de reprendre des forces.
Sur les plages, les grandes marées font aussi le bonheur de ce dernier qui vient déterrer de précieuses denrées. Les oiseaux profitent aussi de la disparition de la banquise pour se nourrir.
À terre, ours kodiak et loups chassent des proies telles que les écureuils roux, ainsi que les jeunes caribous qui auraient eu la mauvaise idée de s’éloigner de leur troupeau.
Autant d’animaux que vous aurez peut-être la chance d’observer durant la prochaine édition de la croisière Alaska.