Parfois, de simples chiffres suffisent à présenter un navire ! Découvrez ceux qui font le mythique transatlantique de la compagnie Cunard Line.
Qui sait, un navire de croisière sur lequel vous embarquerez peut-être lors de votre croisière sur le Queen Mary 2.
Retrouvez aussi les principales étapes de la construction de ce navire mythique.
Queen Mary 2 en 10 chiffres : taille, longueur, coût, nombre de passagers…
4,4 : c’est le nombre de millions d’euros que coûte la collection d’œuvres d’art que l’on trouve à bord du paquebot Queen Mary 2. Un véritable musée flottant !
13 : c’est le nombre total de ponts que compte le bateau Queen Mary 2, le plus gros paquebot du monde à une époque. Parmi ceux-là, comptez tout de même 4 ponts exclusivement réservés aux membres d'équipage du bateau Queen Mary. Si vous voulez avoir un élément de comparaison, sachez que 13 ponts correspondent approximativement à un immeuble de 23 étages !
28 : c’est le nombre moyen de nœuds auquel vogue le Queen Mary 2, soit plus de 50 km/h. Vous vous souvenez de cette récente course entre le QM2 et les maxi-trimarans les plus rapides du monde ? Sans grande surprise, votre serviteur de la Cunard est arrivé bien en tête.
128 : c’est la superficie (en mètres carrés) de la plus grande cabine du grand paquebot.
345 : c’est la longueur exprimée en mètres du bateau de croisière. Un ordre d’idée ? C’est presque comme si vous disposiez les uns à la suite des autres 5 Airbus A380.
530 : c’est la distance (en mètres) que vous pourrez parcourir sur le pont 7, sans passer 2 fois au même endroit. Si vous craignez de manquer d’espace pour faire votre jogging quotidien au beau milieu de l’Atlantique…
620 : c’est le coût exprimé en millions d'euros qu’a coûté la construction du Queen Mary 2.
800 : c’est le nombre de kilogrammes de steaks qui sont servis aux croisiéristes lors de chaque traversée. Pour ce qui est du poisson, on avoisine les 600 kilogrammes.
3000 : c’est la capacité maximale que peut accueillir le bateau Queen Mary 2 même si l’on tourne plus autour de 2700. Le nombre de membres d’équipage est autour des 1300 personnes. Le ratio de près de 1 sur 2 témoigne assez bien du niveau des prestations pour les passagers. Rappelons également que le navire de croisière a bénéficié d’une rénovation importante et d’un ajout de cabines en mai 2016.
15.000 : c’est la consommation (haute) de bouteilles de vin et de champagne pour chaque traversée. Rapporté au nombre de passagers, on est (tout de même) sur un ratio de 5 bouteilles par personne et par traversée ! 15.000 est aussi le nombre de plats servis chaque semaine aux passagers (équipage compris).
Un voyage unique sur un mythique paquebot Queen Mary 2
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La construction de l'un des plus gros paquebot du monde
De sa genèse à sa rénovation en passant par sa première mise à l'eau, découvrez les principales étapes de la construction du mythique transatlantique.
4 ans de réflexion et de construction pour ce bateau unique
C’est à Miami, en Floride, que le 9 mars 2000 se joue la paternité du Queen Mary II. Lors du salon Seatrade dévolu à la croisière maritime ou fluviale, Alstom remporte le contrat de construction du futur navire de la compagnie Cunard.
Les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique éclipsent alors un autre grand de la traversée transatlantique, les chantiers irlandais Harland & Wolff, où naquit en son temps le légendaire et si malheureux Titanic.
Dès 2002, le 16 janvier précisément, a lieu la découpe de la première pièce d’acier de ce nouveau fabuleux navire de croisière.
Début juillet la mise sur cale est effectuée, et le premier bloc est posé dans la forme de construction des chantiers.
Ses dimensions de 900 mètres sur 70 permettent d’accueillir le Queen Mary II, la taille du navire devant être de 345 mètres sur 41.
Au fur et à mesure de l'avancement des travaux d’assemblage du flagship de Cunard Line, celui-ci se meut dans la forme, dont les différentes profondeurs permettent d'accueillir plusieurs constructions de bateaux en même temps.
Ainsi, dès le mois d’août, le paquebot est déplacé une première fois dans une eau plus profonde.
Puis, début décembre, il est mu dans la section la plus profonde, avant de finalement migrer vers le bassin d'armement le 21 mars 2003.
La coque est alors achevée, c’est la mise à l’eau : une nouvelle phase commence.
Après la coque et les moteurs, place aux équipements
Il s’agit alors d'équiper le navire de croisière afin qu’il soit en état de naviguer en toute sécurité.
Il y a par exemple l’équipement des 3200 m2 de cuisine à installer, celui du centre thermal et de thalassothérapie, du théâtre ou encore celui des 1310 cabines !
L’automne 2003 voit les essais en mer être menés à bein dans les eaux belle-isloises par Alstom puis par l’armateur. Celui entre officiellement en possession du joyau des mers le 22 décembre 2003.
Enfin, le grand paquebot est baptisé officiellement par Sa Majesté la Reine d’Angleterre Élisabeth II en personne le 8 Janvier 2004.
D'autres chiffres sur la construction du Queen Mary 2
La construction de ce bateau mythique aura, entre autres, nécessité :
la contribution de 20 000 personnes (directe et indirecte)
3000 ouvriers et ingénieurs
8 millions d'heures de travail
2 500 km de câbles électriques
1 500 km de soudures
250 000 m2 de moquette
Ces quelques chiffres étourdissants illustrent bien l’immensité du colossal travail accompli pas les Chantiers de l’Atlantique, spécialiste mondial de l’industrie de la croisière.
Rénovation et impacts sur les chiffres du paquebot
En 2016, le Queen Mary 2 s'est refait une beauté ! Si certains des travaux qui on été effectués à bord sont visibles par les passagers, d’autres ne le sont pas.
Au programme des améliorations visibles, il y a bien sûr la pose de nouvelles moquettes et de nouvelles peintures, mais aussi, et surtout l’ajout de nouvelles cabines.
On compte donc 35 cabines de plus sur le pont supérieur. Et parce que la croisière en solo fait de plus en plus d’émules, la compagnie américaine met également à disposition 15 cabines single.
Autre singularité dans ce rafraîchissement ? 12 places de chenil supplémentaires ont été aménagées.
Rappelons au passage que la Cunard est la seule compagnie à proposer des places à bord pour les animaux de compagnie. Ces derniers sont particulièrement bien accueillis puisque du personnel leur est exclusivement consacré pour les balades, mais aussi la restauration (des biscuits faits-maison sont au menu de ces passagers un peu à part).
Au programme des autres améliorations (plus techniques cette fois), il y a bien sûr eu un entretien soigneux de la coque et plus précisément de la carène.
Des opérations pour limiter la corrosion et nettoyer les traces laissées par les multiples organismes marins qui se sont agrégés sur la partie immergée de la coque sont effectivement nécessaires pour redonner les qualités nautiques et la robustesse à cet élément essentiel du navire. Notons enfin la mise en place de nouveaux dispositifs de nettoyage de fumée.
Durant près d’un mois, un peu moins de 3000 techniciens se sont affairés autour du Queen Mary 2. Ce dernier a repris la mer le 23 juin 2016 en direction de Southampton puis de New York.