Vous êtes un(e) croisiériste en soif de culture ?
Le Danube sera répondre à vos exigences. Ce fleuve européen mythique abrite les plus hauts lieux de la culture européenne : l'art, l'histoire et surtout la musique.
Découvrez dans cet article notre sélection des plus belles salles de spectacles de Vienne à Bucarest.
Le Musikverein de Vienne
Quittons la Hongrie pour nous rendre en Autriche, toujours sur les rives du fleuve Danube. Cette fois, c’est au Musikverein de Vienne que nous nous attarderons.
Que ce soit dans le cadre d’un séjour prolongé dans cette ville ou dans celui de l’une de nos croisières musique, il vous faudra faire escale dans cette salle de concert.
En tout, ce sont 5 salles qui sont proposées aux spectateurs. Leur capacité varie de 70 places à plus de 2000. La plus grande est la Salle dorée avec 1744 places assises et 300 spectateurs pouvant assister debout au concert.
Outre cette grande capacité d’accueil, le Musikverein est surtout réputé pour la qualité acoustique. Certains experts la classent parmi les 3 plus belles salles du monde. Assez prestigieuse pour que l'on l'ajoute à notre liste des lieux uniques à Vienne !
Ce véritable complexe musical a été inauguré en 1870 et ne cesse d’attirer les plus grands orchestres, musiciens et mélomanes du monde entier. Découvrez ce lieu somptueux à travers cette vidéo…
Le Théâtre national slovaque de Bratislava
Partons ensuite pour Bratislava, la capitale slovaque mérite vraiment le détour au cours d'une croisière !
Connue comme l'une des principales instances de la culture en Slovaquie, le théâtre national slovaque fut fondé en 1920 à la suite de la déclaration d'indépendance du pays.
Avec une programmation de plus de 50 spectacles par an, ce lieu est la résidence de plusieurs troupes professionnelles : théâtre, ballet, opéra sans oublier la philharmonie.
Les artistes se produisent au sein de deux bâtiments. Le premier étant le prestigieux théâtre historique situé au cœur de la vieille ville construit en 1886. Le deuxième, construit en 2007, fait face au Danube et offre une excellente acoustique.
Sur la façade du bâtiment historique, on y retrouve les bustes des compositeurs les plus célèbres. Une sculpture en pierre représente la Muse de Thalia aux côtés d'enfants, symbole de la tragédie et de la comédie.
Si l'occasion se présente, n'hésitez pas à pénétrer à l'intérieur du bâtiment pour continuer d'admirer des pièces d'art qui méritent le détour.
Chaque année, Voyages d'exception vous propose de partir au fil du Danube en musique.
De Vienne à Bucarest, vous découvrirez les trésors culturels des grandes capitales danubiennes si riche de musique et de grands musiciens. À travers les rivages inoubliables de sept pays, vous naviguerez en compagnie d'un plateau de musiciens et de conférenciers extraordinaire.
Vous aurez ainsi le privilège d’assister à de nombreux concerts privés mais également de découvrir les lieux incontournables et les trésors musicaux de la région.
Le Duna Palota à Budapest
Situé dans le 5e arrondissement et dans le quartier de Újlipótváros de la capitale hongroise (au cœur de la ville et à proximité immédiate du fleuve), le Palais de Budapest a été construit à la fin du XIXe siècle dans un style néo-baroque.
Ne vous méprenez pas, son ancienne appellation de Casino de Lipótváros ne fait pas de cet endroit une place de jeu, mais bel et bien le rendez-vous d’antan pour l’aristocratie hongroise.
La salle est réputée autant pour sa programmation que pour son confort et son décor. On peut y assister à des spectacles folkloriques de musique et danse traditionnelle. De quoi ravir les touristes venues pour découvrir la métropole musicale hongroise.
Le plateau n’est pas forcément très grand de même que sa jauge (288 places), mais la salle particulièrement bien décorée, notamment grâce aux peintures de Márk Lajos. La façade signée Mészáros et Gerstenberger ne vous laissera pas non plus indifférent.
Vous apprécierez également les environs de cette salle de concert incontournable avec de nombreux restaurants à proximité. Idéal avant de se rendre au concert.
Le Théâtre national de Belgrade
Ce monument inscrit sur la liste des biens culturels de Belgrade est situé à 2 kilomètres à peine des rives du Danube.
À la fois destiné à accueillir des ballets, des opéras et des pièces de théâtre, ce lieu est réputé peu cher pour les places quand ses «concurrents » ailleurs en Europe vont flamber les prix. Rossini, Verdi, Konjović… les plus grands compositeurs y ont été joués.
C’est l’incontournable architecte serbe Aleksandar Bugarski qui a élaboré les plans du bâtiment au cours du XIXe siècle, lequel n’est pas sans rappeler par certains aspects la Scala de Milan.
Vous tomberez sous le charme des peintures de la salle ou même dans le foyer du théâtre, de même que sous celui de la façade néobarique. L’artiste russe Stjepan Fjodorovic Kolesnikov y a également laissé son empreinte sur les plafonds de la grande salle.
Malgré les événements qui ont secoué l’Europe au cours de la Seconde Guerre mondiale, et les reconstructions nécessaires, ce lieu a sû préserver son âme d’antan. Le Théâtre national de Belgrade a traversé les siècles, pour le plus grand plaisir des habitants de Belgrade et de ses visiteurs.
Le théâtre national de Bucarest
Situé au centre de la capitale Roumaine, le Théâtre national de Bucarest est fondé en 1852 suite à l'initiative de l'écrivain et poète Ion Heliade Rădulescu et le ministre roumain Ion Câmpineanu.
Douze années plus tard, le théâtre devient une institution nationale par un décret ministériel puis officiellement désigné comme "théâtre national" à partir de 1875.
Détruit au cours de la Seconde Guerre mondiale, le lieu est reconstruit sous le régime communiste à la fin des années 60 puis rénové entre 2011 et 2015.
Le nouveau bâtiment est un complexe qui comprend également l'Opérette nationale roumaine, une galerie d'art ainsi qu'un espace d'exposition. On y retrouve quatre salles dont la Sala Mare avec une capacité allant jusqu'à 1 115 places.
On retrouve devant l'édifice, une sculpture en bronze représentant les personnages du grand dramaturge roumain Ion Luca Caragiale.